Des siècles à mourir
Dans la solitude infinie
A se débattre, qu’un soupir
Éveille l’être tant meurtri
Mais rien n’y fait,
c’est écrit (c’est écrit)
Mon sang a coulé,
la lame a tranché
Ce qui restait de vie :
Le désastre s’en suit.
Des siècles à décrire
Le récit pathétique
Des spasmes frénétiques
parcourant l’enveloppe charnelle
Immuable tombeau sensoriel.
Qu’ils écrivent sur vos tombes
Mon nom
Synonyme de mort,
d’hécatombe
A Chacune des lettres
Avec le sang des traîtres.
Qu’advienne
Le vampire éternel.
Que coule le sang des traîtres !
La part d’ombre réprimée
Au plus profond
Ressurgit Maintenant.
Rien ne sert de lutter
l’appel du tréfonds,
Mène à la chute Inexorablement
Écrit mon nom, qu’ils sachent
Que je ne partirais pas seul,
L’homme et son monde,
S’éteindront , à l’heure du deuil.
Qu’ils écrivent sur vos tombes
Mon nom
Synonyme de mort,
d’hécatombe
A Chacune des lettres
Avec le sang des traîtres.
Qu’advienne
Le vampire éternel.
L’histoire revêt le sens
Que l’on veut bien lui donner.
Il est encore temps
De tout inverser.
Tristesse et désolation.
Solitude et damnation.
Mes maux distillent un poison
Qui s’infiltre, qui s’immisce
Sans répit, sous la peau.
Aucune rémission.
De ces mots, je prédis.
L’histoire sera
une page blanche
Qui, de votre sang, se gorgera.
Votre monde n’est plus que poussière
Balayant les corps, masquant la misère
Recouvrant tout, jusqu’aux visages.
Je contemple la chute, admire le carnage.
Vous avez choisi vos dieux
Vos temples et croyances
Je vous invite à prier à présent.
Et je gravirais
Une dernière fois cette montagne
Que la lune hypnotique
Guide mes pas fébriles
Et m’emporte
Là où le temps s’arrête
La vie est un supplice
Qui mérite délivrance.
Je m’écroulerai au sommet
Pour libérer les derniers râles et prêcher.
Vous, misérables humains,
Vous m’avez haï vivant
Vénérez-moi ....mort
Car mon sang qui coule est le votre
Nous ne faisons désormais plus qu’un
Je vous ai offert mes blessures
A moi le trône, l’investiture !
credits
from Diablation - Allégeance,
released December 1, 2021
Des Ruines de la Solitude Éternelle
Music: V. Orias A.
Lyrics: Vicomte Vampyr Arkames
supported by 25 fans who also own “Des Ruines de la Solitude Éternelle”
The atmosphere of this album is fantastic. Makes you feel like you're knee-deep in the trenches drenched in mud, filth, sweat, and blood. Truly encapsulates the horrors of World War I, and the fact that the lyrics of some of the songs are taken from old war letters really adds to the authenticity.
Favorite Track(s): Die Feuertaufe, Grabenlieder edoerfler
The great NYC black metal group Dawnbreaker returns with another harrowing LP, where brutal riffs are trailed by eerie synths. Bandcamp New & Notable Jan 23, 2022
supported by 21 fans who also own “Des Ruines de la Solitude Éternelle”
I'm slowly starting to unravel the Swiss black metal scene's secrets. Aara's Triade I: Eos has repeatedly been put on my radar via BMP and Ippo, and rightfully so. Energetic, highly melodic black metal that has more happening in a single song than many artists deliver on whole albums. This had me on the edge of my seat for its entire duration, be it via the almighty (and muscular, what a fitting description!) riffs, the choral and banshee-esque singing or the drumkit assault. Immens! David Fischer